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Première ministre du Bangladesh depuis 2009, Sheikh Hasina – surnommée la « begum de fer » – a été chassée du pouvoir l’été dernier à l’issue d’un mouvement contestataire massif. Depuis son départ précipité, un nouveau gouvernement, dirigé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006, tente de rétablir un système démocratique. Parviendra-t-il à définitivement tourner la page de la longue histoire de violence qui marque la vie politique du pays depuis son indépendance ? Depuis plusieurs mois, les médias occidentaux diffusent largement les récits des atrocités commises par le gouvernement de Sheikh Hasina, renversé en août 2024 après quinze ans de pouvoir à la suite de révoltes étudiantes de grande ampleur qui ont abouti à la mise en place d’un gouvernement intérimaire dirigé par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. Sans nier les abus des dernières années de règne de la Ligue Awami (AL) (corruption massive, arrestations arbitraires, emprisonnements, disparitions forcées, etc.) – le parti historique auquel est affiliée l’ex-première ministre, et qui a lutté pour l’indépendance du pays obtenue en 1971 après une longue guerre meurtrière contre le Pakistan –, il convient de porter un regard objectif sur la récente séquence historique. Une histoire politique dominée par la violence et une lutte de pouvoir entre deux partis Le Bangladesh National Party (BNP) longtemps représenté par Khaleda Zia, première ministre de 1991 à 1996, d’un côté, et la Ligue Awami (AL) de Sheikh Hasina de l’autre, se sont affrontés sans relâche après l’indépendance de ce pays peuplé aujourd’hui de plus de 170 millions d’habitants. L’AL, qui a été le leader de l’indépendance, était au départ pour un gouvernement laïque d’inspiration socialiste, tandis que le BNP était résolument en faveur d’un État islamique. Ces divergences d’origine se sont néanmoins peu à peu effacées. Cette confrontation a donné lieu à une succession de coups d’État entre 1975 et 1990. Sheikh Mujibur Rahman, premier président du pays et père de Sheikh Hasina, est assassiné en 1975 lors du putsch mené par le général Ziaur Rahman, l’époux de Khaleda Zia. Ziaur Rahman devient alors président avant d’être lui-même assassiné en 1981. La rivalité entre les deux formations s’est également répercutée sur les élections nationales, constellées de violences, d’achats de votes et d’alliances diverses – principalement avec les partis islamistes. Ces partis islamistes sont devenus de plus en plus nombreux et ont acquis un poids très important dans le jeu politique alors que, au lendemain de l’indépendance, seul existait le Jamaat-i-Islami, qui avait collaboré avec le Pakistan et dont le chef était Ghulam Azam, auquel la nationalité bangladeshie a été retirée. L’AL et le BNP alternent à la tête du Bangladesh, pour des périodes à peu près équivalentes : 1971-1975, 1996-2000, 2009-2024 pour l’AL ; 1979-1981, 1991-1996, 2001-2009 pour le BNP. Derrière le jeu de pouvoir incarné par Sheikh Hasina et Khaleda Zia – héritières des figures masculines centrales des deux partis rivaux –, on constate que le BNP comme l’AL ont, l’un et l’autre, en donnant des gages toujours plus importants aux islamistes, contribué à l’islamisation du champ politique et de la société, en rupture avec les idéaux laïques de l’Indépendance. Dans cette histoire politique disruptive et fortement répétitive de plus d’un demi-siècle, les attentats du 11 septembre 2001 marquent un tournant. Le Bangladesh se rallie à la « guerre contre la terreur » lancée par les États-Unis. Le pays est alors commandé par une dictature militaire islamique (l’islam avait été décrété religion d’État en 1988 par le président Hussein Mohamed Ershad, en rupture avec la Constitution de 1972 qui prônait un État à vocation socialiste et l’égalité de toutes les religions et croyances). Officiellement, le Bangladesh est une république démocratique à régime parlementaire où le chef d’État (dont le rôle est moins important que celui de premier ministre) est élu pour cinq ans par le Parlement au suffrage indirect. Derrière cette devanture fragile se donne à voir une réelle dictature militaire islamique, surtout depuis le coup d’État du général Hussein Mohamed Ershad, chef d’état-major de l’armée, qui institue dès sa prise de pouvoir en 1983 la loi martiale mais créé un parti à sa botte, le Jatiya Party, pour concourir formellement à des élections dans lesquelles pullulent les hommes de main (matbar). L'après 11 septembre : la lutte contre l’islamophobie est nécessaire, mais elle ne doit pas être un appui à l’islamisme Le gouvernement, après les attentats de New York et Washington en 2001, se rallie à la lutte anti-terroriste mondiale. Il est tenu par le BNP, devanture légale du pouvoir militaire, et il autorise à partir de 2002 des arrestations massives. Près de 3 000 de ses opposants, principalement de gauche, sont déclarés « terroristes » et mis sous les verrous. Cette opération, dénommée Clean Heart, reçoit à l’époque l’aval de Washington. « Les disparitions forcées » datent donc de ce moment et ont produit pour les gouvernements ultérieurs, qu’ils soient de l’AL ou du BNP, un modèle d’élimination des formes de contestation, et plus généralement un mode de « gouvernance » autoritaire employé par toutes les dictatures de pays majoritairement musulmans, pour lesquels la lutte anti-terroriste mondiale devient un instrument de blanchiment et de préservation (citons à cet égard, parmi d’autres exemples, le cas de l’Ouzbékistan, dont le régime qualifie en 2005 les plus de mille morts d’une manifestation à Andijan de « terroristes »). Une page qui se tourne laborieusement En ce début d’année 2025, les élections promises par le gouvernement intérimaire de Muhammad Yunus ont été repoussées sine die. La raison officielle est qu’un comité dédié aux réformes électorales doit être formé, et que la commission des élections doit elle-même évoluer. Selon le BNP, ces projets nuisent au système démocratique et visent à maintenir en poste les anciens hauts fonctionnaires inféodés à l’AL. Le parti suspecte une conspiration qui viserait à ramener au pouvoir Sheikh Hasina, exilée en Inde. Ces soupçons ont été exprimés de manière particulièrement virulente après l’incendie du secrétariat du gouvernement, le 25 décembre dernier, qui n’a été maîtrisé que six heures après son déclenchement et qui a détruit de nombreux documents décisifs pour la reconstruction politique du pays. Des manifestants célèbrent la démission de Sheikh Hasina devant le bureau du premier ministre, le 5 août 2024 à Dacca. Sk Hasan Ali/Shutterstock Au lendemain de la chute du régime de Sheikh Hasina, la rhétorique invoquant les martyrs de la lutte indépendantiste de 1971, usuelle au Bangladesh, est recyclée par le mouvement social qui a abouti à la démission de Sheikh Hasina pour faire référence aux martyrs de la « révolution de juillet » 2024, sur fond de crise bancaire et financière qui aurait vu 16 milliards d’euros siphonnés par les anciens dignitaires de l’AL. La dualité catégorielle collaboration/libération, qui structure le champ politique bangladeshi depuis l’Indépendance – elle avait été employée à l’encontre des « collaborateurs » du Pakistan pendant la guerre civile puis dirigée contre Hussein Mohamed Ershad (président de 1983 à 1990) – qui avait été un collaborateur d’Islamabad – et ses partisans, se voit aujourd’hui appliquée par le mouvement social né en juillet 2024 aux « collaborateurs du gouvernement fasciste » de Sheikh Hasina. En outre, des rassemblements étudiants et des blocages d’universités se produisent actuellement dans l’objectif de contrer toute réintroduction de quotas – en faveur, cette fois-ci, des membres de l’administration ; or c’est précisément cette question des quotas dans les emplois de la fonction publique qui avait mis le feu aux poudres en juin 2024, les étudiants ayant alors protesté avec force contre un système de discrimination positive censé faciliter l’embauche des enfants des martyrs de la lutte pour l’Indépendance et qui, dans les faits, avantageait surtout les partisans de l’AL. Ces quotas devaient être abolis après la démission du gouvernement de Sheikh Hasina, mais actuellement l’administration des universités veut les réintroduire. L’avenir démocratique du pays en suspens À la frontière indienne, des incidents ont éclaté fin 2024. Le moine hindouiste bangladais Chinmoy Krishna Das, un homme peu connu et sans poids parmi les personnes de confession hindoue (8 à 10 % de la population contre 12 % en 1971), qui venait d’être exclu de l’association internationale pour la conscience de Khrisna pour agressions sexuelles avérées, a été arrêté et emprisonné pour sédition, et l’un de ses avocats a été agressé lors d’une rixe opposant ses partisans à la police devant le tribunal où se tenait son procès. L’incident pourrait s’apparenter à une tentative de déstabilisation venant du gouvernement fondamentaliste indien de Narendra Modi. Condamnée à mort en 1993 par une fatwa émise par un obscur imam provincial après la publication de son livre Lajja qui dénonçait les violences exercées à l’encontre de la minorité hindoue au Bangladesh, l’écrivaine Taslima Nasreen a pris la défense du moine et accuse le gouvernement intérimaire d’instaurer une « nation de djihadistes ». Réfugiée à partir de 1994 dans différents pays d’Europe où elle fut héroïsée pour son combat contre l’islamisme en général et, en particulier, pour sa dénonciation des attaques islamistes visant les populations hindoues au Bangladesh, elle a publié de nombreux ouvrages et réside désormais en Inde où son droit de résidence vient d’être étendu. Publication par Taslima Nasreen d’une caricature de Muhammad Yunus sur le réseau social X datant du 9 janvier 2025. C’est aussi en Inde que l’ex-première ministre Sheikh Hasina a trouvé refuge. Le gouvernement d’extrême droite fondamentaliste hindouiste et profondément antimusulman du premier ministre indien Narendra Modi s’inscrit face au Bangladesh dans une sorte de continuité avec le parti du Congrès, auparavant à la tête du gouvernement indien : ce dernier avait aidé le Bangladesh lors de son conflit avec le Pakistan. Depuis les manifestations de l’été 2024, des persécutions de personnes de confession hindoue ont été signalées. Il est toutefois difficile de distinguer si leur religion est mise en cause, ou bien s’il s’agit de leur appartenance à l’AL, parti généralement considéré plus favorable aux minorités hindoues que le BNP. Il faut ajouter que, l’industrie textile, du fait de ses exportations mondiales, est devenue un pilier de l’économie bangladaise. Elle constitue un autre point d’incertitude compte tenu des grèves qui secouent régulièrement le secteur et qui s’étaient soldées en 2023 par des saccages d’usines, des fermetures d’établissements et des pertes financières importantes. La main-d’œuvre, essentiellement féminine et faiblement rémunérée, permet aux industriels du secteur, qui détiennent par ailleurs une forte influence politique, de mieux s’enrichir. Le salaire minimum est monté à 104 € avec des hausses annuelles de 5 %, alors que les syndicats demandaient 190 € et des hausses annuelles de 10 %. Il est probable que les ouvrières et les ouvriers ne se contenteront pas de ces faibles améliorations dans le contexte de transformation politique cruciale que traverse actuellement le Bangladesh. Muhammad Yunus, ou comment un leadership empathique peut changer le monde Dans cette situation instable et potentiellement chaotique, Yunus, ne peut s’engager sur la tenue rapide de nouvelles élections, car il n’a aucun pouvoir réel et constitue plutôt une façade de légitimité. Rappelons que l’économiste, aujourd’hui âgé de 84 ans, fut un combattant pour l’indépendance et est historiquement proche des premiers idéaux de l’AL et opposé au BNP, lequel est favorable aux islamistes… mais il n’a actuellement aucune ligne politique. Son apport principal est l’invention du microcrédit, qu’il a conçu à l’origine, à l’indépendance, pour aider les femmes abandonnées par leur mari et rejetées par leur famille (destitued women). Récemment, il a promis une stabilité des prix lors du ramadan en 2025. Cette mesure de stabilisation des prix durant le ramadan permettrait d’éviter les flambées habituelles qui aiguisent les inégalités et les ressentiments, lors d’une période censée promouvoir un message religieux d’égalité devant Dieu. Toutefois, la position du prix Nobel de la paix 2006 reste délicate. Il dispose d’un large soutien à l’intérieur du pays ainsi que d’un prestige international du fait de son engagement auprès des plus démunis. Mais sa nomination est aussi critiquée par ceux qui le jugent trop favorable au néolibéralisme et aux États-Unis. In fine, au Bangladesh, l’armée semble toujours aux manettes sous l’hégémonie d’un paradigme islamiste qui semble être parti pour durer. Monique Selim ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Première ministre du Bangladesh depuis 2009, Sheikh Hasina – surnommée la « begum de fer » – a été chassée du pouvoir l’été dernier à l’issue d’un mouvement contestataire massif. Depuis son départ précipité, un nouveau gouvernement, dirigé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006, tente de rétablir un système démocratique. Parviendra-t-il à définitivement tourner la page de la longue histoire de violence qui marque la vie politique du pays depuis son indépendance ? Depuis plusieurs mois, les médias occidentaux diffusent largement les récits des atrocités commises par le gouvernement de Sheikh Hasina, renversé en août 2024 après quinze ans de pouvoir à la suite de révoltes étudiantes de grande ampleur qui ont abouti à la mise en place d’un gouvernement intérimaire dirigé par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. Sans nier les abus des dernières années de règne de la Ligue Awami (AL) (corruption massive, arrestations arbitraires, emprisonnements, disparitions forcées, etc.) – le parti historique auquel est affiliée l’ex-première ministre, et qui a lutté pour l’indépendance du pays obtenue en 1971 après une longue guerre meurtrière contre le Pakistan –, il convient de porter un regard objectif sur la récente séquence historique. Une histoire politique dominée par la violence et une lutte de pouvoir entre deux partis Le Bangladesh National Party (BNP) longtemps représenté par Khaleda Zia, première ministre de 1991 à 1996, d’un côté, et la Ligue Awami (AL) de Sheikh Hasina de l’autre, se sont affrontés sans relâche après l’indépendance de ce pays peuplé aujourd’hui de plus de 170 millions d’habitants. L’AL, qui a été le leader de l’indépendance, était au départ pour un gouvernement laïque d’inspiration socialiste, tandis que le BNP était résolument en faveur d’un État islamique. Ces divergences d’origine se sont néanmoins peu à peu effacées. Cette confrontation a donné lieu à une succession de coups d’État entre 1975 et 1990. Sheikh Mujibur Rahman, premier président du pays et père de Sheikh Hasina, est assassiné en 1975 lors du putsch mené par le général Ziaur Rahman, l’époux de Khaleda Zia. Ziaur Rahman devient alors président avant d’être lui-même assassiné en 1981. La rivalité entre les deux formations s’est également répercutée sur les élections nationales, constellées de violences, d’achats de votes et d’alliances diverses – principalement avec les partis islamistes. Ces partis islamistes sont devenus de plus en plus nombreux et ont acquis un poids très important dans le jeu politique alors que, au lendemain de l’indépendance, seul existait le Jamaat-i-Islami, qui avait collaboré avec le Pakistan et dont le chef était Ghulam Azam, auquel la nationalité bangladeshie a été retirée. L’AL et le BNP alternent à la tête du Bangladesh, pour des périodes à peu près équivalentes : 1971-1975, 1996-2000, 2009-2024 pour l’AL ; 1979-1981, 1991-1996, 2001-2009 pour le BNP. Derrière le jeu de pouvoir incarné par Sheikh Hasina et Khaleda Zia – héritières des figures masculines centrales des deux partis rivaux –, on constate que le BNP comme l’AL ont, l’un et l’autre, en donnant des gages toujours plus importants aux islamistes, contribué à l’islamisation du champ politique et de la société, en rupture avec les idéaux laïques de l’Indépendance. Dans cette histoire politique disruptive et fortement répétitive de plus d’un demi-siècle, les attentats du 11 septembre 2001 marquent un tournant. Le Bangladesh se rallie à la « guerre contre la terreur » lancée par les États-Unis. Le pays est alors commandé par une dictature militaire islamique (l’islam avait été décrété religion d’État en 1988 par le président Hussein Mohamed Ershad, en rupture avec la Constitution de 1972 qui prônait un État à vocation socialiste et l’égalité de toutes les religions et croyances). Officiellement, le Bangladesh est une république démocratique à régime parlementaire où le chef d’État (dont le rôle est moins important que celui de premier ministre) est élu pour cinq ans par le Parlement au suffrage indirect. Derrière cette devanture fragile se donne à voir une réelle dictature militaire islamique, surtout depuis le coup d’État du général Hussein Mohamed Ershad, chef d’état-major de l’armée, qui institue dès sa prise de pouvoir en 1983 la loi martiale mais créé un parti à sa botte, le Jatiya Party, pour concourir formellement à des élections dans lesquelles pullulent les hommes de main (matbar). L'après 11 septembre : la lutte contre l’islamophobie est nécessaire, mais elle ne doit pas être un appui à l’islamisme Le gouvernement, après les attentats de New York et Washington en 2001, se rallie à la lutte anti-terroriste mondiale. Il est tenu par le BNP, devanture légale du pouvoir militaire, et il autorise à partir de 2002 des arrestations massives. Près de 3 000 de ses opposants, principalement de gauche, sont déclarés « terroristes » et mis sous les verrous. Cette opération, dénommée Clean Heart, reçoit à l’époque l’aval de Washington. « Les disparitions forcées » datent donc de ce moment et ont produit pour les gouvernements ultérieurs, qu’ils soient de l’AL ou du BNP, un modèle d’élimination des formes de contestation, et plus généralement un mode de « gouvernance » autoritaire employé par toutes les dictatures de pays majoritairement musulmans, pour lesquels la lutte anti-terroriste mondiale devient un instrument de blanchiment et de préservation (citons à cet égard, parmi d’autres exemples, le cas de l’Ouzbékistan, dont le régime qualifie en 2005 les plus de mille morts d’une manifestation à Andijan de « terroristes »). Une page qui se tourne laborieusement En ce début d’année 2025, les élections promises par le gouvernement intérimaire de Muhammad Yunus ont été repoussées sine die. La raison officielle est qu’un comité dédié aux réformes électorales doit être formé, et que la commission des élections doit elle-même évoluer. Selon le BNP, ces projets nuisent au système démocratique et visent à maintenir en poste les anciens hauts fonctionnaires inféodés à l’AL. Le parti suspecte une conspiration qui viserait à ramener au pouvoir Sheikh Hasina, exilée en Inde. Ces soupçons ont été exprimés de manière particulièrement virulente après l’incendie du secrétariat du gouvernement, le 25 décembre dernier, qui n’a été maîtrisé que six heures après son déclenchement et qui a détruit de nombreux documents décisifs pour la reconstruction politique du pays. Des manifestants célèbrent la démission de Sheikh Hasina devant le bureau du premier ministre, le 5 août 2024 à Dacca. Sk Hasan Ali/Shutterstock Au lendemain de la chute du régime de Sheikh Hasina, la rhétorique invoquant les martyrs de la lutte indépendantiste de 1971, usuelle au Bangladesh, est recyclée par le mouvement social qui a abouti à la démission de Sheikh Hasina pour faire référence aux martyrs de la « révolution de juillet » 2024, sur fond de crise bancaire et financière qui aurait vu 16 milliards d’euros siphonnés par les anciens dignitaires de l’AL. La dualité catégorielle collaboration/libération, qui structure le champ politique bangladeshi depuis l’Indépendance – elle avait été employée à l’encontre des « collaborateurs » du Pakistan pendant la guerre civile puis dirigée contre Hussein Mohamed Ershad (président de 1983 à 1990) – qui avait été un collaborateur d’Islamabad – et ses partisans, se voit aujourd’hui appliquée par le mouvement social né en juillet 2024 aux « collaborateurs du gouvernement fasciste » de Sheikh Hasina. En outre, des rassemblements étudiants et des blocages d’universités se produisent actuellement dans l’objectif de contrer toute réintroduction de quotas – en faveur, cette fois-ci, des membres de l’administration ; or c’est précisément cette question des quotas dans les emplois de la fonction publique qui avait mis le feu aux poudres en juin 2024, les étudiants ayant alors protesté avec force contre un système de discrimination positive censé faciliter l’embauche des enfants des martyrs de la lutte pour l’Indépendance et qui, dans les faits, avantageait surtout les partisans de l’AL. Ces quotas devaient être abolis après la démission du gouvernement de Sheikh Hasina, mais actuellement l’administration des universités veut les réintroduire. L’avenir démocratique du pays en suspens À la frontière indienne, des incidents ont éclaté fin 2024. Le moine hindouiste bangladais Chinmoy Krishna Das, un homme peu connu et sans poids parmi les personnes de confession hindoue (8 à 10 % de la population contre 12 % en 1971), qui venait d’être exclu de l’association internationale pour la conscience de Khrisna pour agressions sexuelles avérées, a été arrêté et emprisonné pour sédition, et l’un de ses avocats a été agressé lors d’une rixe opposant ses partisans à la police devant le tribunal où se tenait son procès. L’incident pourrait s’apparenter à une tentative de déstabilisation venant du gouvernement fondamentaliste indien de Narendra Modi. Condamnée à mort en 1993 par une fatwa émise par un obscur imam provincial après la publication de son livre Lajja qui dénonçait les violences exercées à l’encontre de la minorité hindoue au Bangladesh, l’écrivaine Taslima Nasreen a pris la défense du moine et accuse le gouvernement intérimaire d’instaurer une « nation de djihadistes ». Réfugiée à partir de 1994 dans différents pays d’Europe où elle fut héroïsée pour son combat contre l’islamisme en général et, en particulier, pour sa dénonciation des attaques islamistes visant les populations hindoues au Bangladesh, elle a publié de nombreux ouvrages et réside désormais en Inde où son droit de résidence vient d’être étendu. Publication par Taslima Nasreen d’une caricature de Muhammad Yunus sur le réseau social X datant du 9 janvier 2025. C’est aussi en Inde que l’ex-première ministre Sheikh Hasina a trouvé refuge. Le gouvernement d’extrême droite fondamentaliste hindouiste et profondément antimusulman du premier ministre indien Narendra Modi s’inscrit face au Bangladesh dans une sorte de continuité avec le parti du Congrès, auparavant à la tête du gouvernement indien : ce dernier avait aidé le Bangladesh lors de son conflit avec le Pakistan. Depuis les manifestations de l’été 2024, des persécutions de personnes de confession hindoue ont été signalées. Il est toutefois difficile de distinguer si leur religion est mise en cause, ou bien s’il s’agit de leur appartenance à l’AL, parti généralement considéré plus favorable aux minorités hindoues que le BNP. Il faut ajouter que, l’industrie textile, du fait de ses exportations mondiales, est devenue un pilier de l’économie bangladaise. Elle constitue un autre point d’incertitude compte tenu des grèves qui secouent régulièrement le secteur et qui s’étaient soldées en 2023 par des saccages d’usines, des fermetures d’établissements et des pertes financières importantes. La main-d’œuvre, essentiellement féminine et faiblement rémunérée, permet aux industriels du secteur, qui détiennent par ailleurs une forte influence politique, de mieux s’enrichir. Le salaire minimum est monté à 104 € avec des hausses annuelles de 5 %, alors que les syndicats demandaient 190 € et des hausses annuelles de 10 %. Il est probable que les ouvrières et les ouvriers ne se contenteront pas de ces faibles améliorations dans le contexte de transformation politique cruciale que traverse actuellement le Bangladesh. Muhammad Yunus, ou comment un leadership empathique peut changer le monde Dans cette situation instable et potentiellement chaotique, Yunus, ne peut s’engager sur la tenue rapide de nouvelles élections, car il n’a aucun pouvoir réel et constitue plutôt une façade de légitimité. Rappelons que l’économiste, aujourd’hui âgé de 84 ans, fut un combattant pour l’indépendance et est historiquement proche des premiers idéaux de l’AL et opposé au BNP, lequel est favorable aux islamistes… mais il n’a actuellement aucune ligne politique. Son apport principal est l’invention du microcrédit, qu’il a conçu à l’origine, à l’indépendance, pour aider les femmes abandonnées par leur mari et rejetées par leur famille (destitued women). Récemment, il a promis une stabilité des prix lors du ramadan en 2025. Cette mesure de stabilisation des prix durant le ramadan permettrait d’éviter les flambées habituelles qui aiguisent les inégalités et les ressentiments, lors d’une période censée promouvoir un message religieux d’égalité devant Dieu. Toutefois, la position du prix Nobel de la paix 2006 reste délicate. Il dispose d’un large soutien à l’intérieur du pays ainsi que d’un prestige international du fait de son engagement auprès des plus démunis. Mais sa nomination est aussi critiquée par ceux qui le jugent trop favorable au néolibéralisme et aux États-Unis. In fine, au Bangladesh, l’armée semble toujours aux manettes sous l’hégémonie d’un paradigme islamiste qui semble être parti pour durer. Monique Selim ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
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據路透社報導,在特朗普(Donald Trump)1月20日宣誓就任總統重返白宮之際,中國官員和普通民眾既充滿希望又緊張不安,渴望避免在他的第一個任期內在兩個經濟超級大國造成隔閡的貿易戰重蹈覆轍。
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據路透社報導,在特朗普(Donald Trump)1月20日宣誓就任總統重返白宮之際,中國官員和普通民眾既充滿希望又緊張不安,渴望避免在他的第一個任期內在兩個經濟超級大國造成隔閡的貿易戰重蹈覆轍。
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The inauguration ceremony will be a scaled-down event due to frigid weather, with about 600 people witnessing the change of power inside the Capitol instead of the typical outdoor event where 250,000 people had secured tickets.
The inauguration ceremony will be a scaled-down event due to frigid weather, with about 600 people witnessing the change of power inside the Capitol instead of the typical outdoor event where 250,000 people had secured tickets.
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Shutterstock/KaWe-pictures También los animales no humanos tienen urinarios públicos, donde se reúnen no solo para hacer sus necesidades, sino para comunicarse y hacer amigos. De hecho, se conocen como “letrinas” los lugares donde la mayoría de los mamíferos defecan y orinan de manera repetida y compartida con otros individuos del grupo. Su función social queda plasmada en un estudio que se publica hoy en Current Biology, donde un equipo de la Universidad de Kyoto (Japón) confirma por primera vez el comportamiento “contagioso” de orinar, como si se tratase de un bostezo, en chimpancés, nuestros parientes más cercanos. Con anterioridad, algunas especies de primates, como los monos aulladores (Alouatta), habían sido estudiadas por el uso de letrinas y el comportamiento “contagioso” de defecar, lo que parece estar relacionado con la distribución de los nutrientes y pequeñas semillas en el bosque tropical. Otras especies, como los monos araña (Ateles), presentan conductas similares. Se ha registrado el “contagio” en la defecación, especialmente en dormideros, lo que tiene una especial relevancia en la distribución de las semillas y se convierte en un rol clave de estas especies para el mantenimiento del bosque tropical. Pero las funciones de esas letrinas son muchas y variadas. Entre ellas, destacan la defensa del territorio, con un aumento de visitas en las noches en las que aparecen intrusos, o una importante función social, para facilitar la comunicación, al ser usadas en las áreas centrales de los territorios por los miembros del grupo, incluso cuando se trata de primates solitarios. Ir al servicio para socializar La función social de las letrinas ha sido estudiada desde diferentes enfoques, y aunque muchos se centran en el papel de las heces como elementos potenciales de la dispersión de las semillas, otros resaltan que la verdadera relevancia de estos espacios es la orina. Un dato clave que aportan los autores del artículo publicado hoy, que no había sido antes descrito, es que este comportamiento parece estar ligado, además, al estatus social. A pesar de que los chimpancés no son animales solitarios y viven en grupo, tienen un sistema social fusión-fisión, como ha sido descrito en humanos, en el que los individuos se separan temporalmente en subgrupos más pequeños y vuelven a juntarse. Esto se produce principalmente en relación de la distribución de los recursos (variables ecológicas) y de los costes de la organización social (la vida en grupo). Así, el comportamiento de orinar de manera sincrónica podría facilitar la comunicación en un sistema social como éste, y así ha sido reportado en otras especies más solitarias. En este caso, individuos subordinados fueron más propensos a orinar cuando otros individuos realizaban esta conducta, lo cual señala una posible forma de comunicación relacionada con su jerarquía social, señalan los autores. El pis, un mar de información Sabemos que la orina transporta mucha información que es utilizada por los individuos de los grupos para diferentes funciones, como el estado reproductivo o el grado de testosterona. Incluso, podemos medir cómo influyen los comportamientos sociales, a través de la oxitocina que encontramos en la orina. Ahora, gracias a estudios como el de la universidad japonesa, también sabemos que el comportamiento de orinar juntos, en sincronía, tiene un significado social importante para nuestros parientes cercanos, cuya repercusión en la estructura del grupo puede ser una estrategia social para los diferentes individuos que lo integran. ¿Será igual para los seres humanos? ¿Han notado que el comportamiento de orinar puede ser también contagioso en personas? Como nos indican los autores, todavía nos queda mucho por estudiar sobre este particular, pero parece que debemos fijarnos también en los pequeños detalles para aprender más sobre nuestra propia evolución. Aunque no lo crean, muchos estudios de neurobiología analizan los mecanismos subyacentes a la micción voluntaria humana, y algunos hasta exploran el papel de los baños públicos masculinos como sitios culturales, donde, además, se puede relacionar esta práctica con la expresión de la masculinidad. Sara Alvarez Solas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.
Shutterstock/KaWe-pictures También los animales no humanos tienen urinarios públicos, donde se reúnen no solo para hacer sus necesidades, sino para comunicarse y hacer amigos. De hecho, se conocen como “letrinas” los lugares donde la mayoría de los mamíferos defecan y orinan de manera repetida y compartida con otros individuos del grupo. Su función social queda plasmada en un estudio que se publica hoy en Current Biology, donde un equipo de la Universidad de Kyoto (Japón) confirma por primera vez el comportamiento “contagioso” de orinar, como si se tratase de un bostezo, en chimpancés, nuestros parientes más cercanos. Con anterioridad, algunas especies de primates, como los monos aulladores (Alouatta), habían sido estudiadas por el uso de letrinas y el comportamiento “contagioso” de defecar, lo que parece estar relacionado con la distribución de los nutrientes y pequeñas semillas en el bosque tropical. Otras especies, como los monos araña (Ateles), presentan conductas similares. Se ha registrado el “contagio” en la defecación, especialmente en dormideros, lo que tiene una especial relevancia en la distribución de las semillas y se convierte en un rol clave de estas especies para el mantenimiento del bosque tropical. Pero las funciones de esas letrinas son muchas y variadas. Entre ellas, destacan la defensa del territorio, con un aumento de visitas en las noches en las que aparecen intrusos, o una importante función social, para facilitar la comunicación, al ser usadas en las áreas centrales de los territorios por los miembros del grupo, incluso cuando se trata de primates solitarios. Ir al servicio para socializar La función social de las letrinas ha sido estudiada desde diferentes enfoques, y aunque muchos se centran en el papel de las heces como elementos potenciales de la dispersión de las semillas, otros resaltan que la verdadera relevancia de estos espacios es la orina. Un dato clave que aportan los autores del artículo publicado hoy, que no había sido antes descrito, es que este comportamiento parece estar ligado, además, al estatus social. A pesar de que los chimpancés no son animales solitarios y viven en grupo, tienen un sistema social fusión-fisión, como ha sido descrito en humanos, en el que los individuos se separan temporalmente en subgrupos más pequeños y vuelven a juntarse. Esto se produce principalmente en relación de la distribución de los recursos (variables ecológicas) y de los costes de la organización social (la vida en grupo). Así, el comportamiento de orinar de manera sincrónica podría facilitar la comunicación en un sistema social como éste, y así ha sido reportado en otras especies más solitarias. En este caso, individuos subordinados fueron más propensos a orinar cuando otros individuos realizaban esta conducta, lo cual señala una posible forma de comunicación relacionada con su jerarquía social, señalan los autores. El pis, un mar de información Sabemos que la orina transporta mucha información que es utilizada por los individuos de los grupos para diferentes funciones, como el estado reproductivo o el grado de testosterona. Incluso, podemos medir cómo influyen los comportamientos sociales, a través de la oxitocina que encontramos en la orina. Ahora, gracias a estudios como el de la universidad japonesa, también sabemos que el comportamiento de orinar juntos, en sincronía, tiene un significado social importante para nuestros parientes cercanos, cuya repercusión en la estructura del grupo puede ser una estrategia social para los diferentes individuos que lo integran. ¿Será igual para los seres humanos? ¿Han notado que el comportamiento de orinar puede ser también contagioso en personas? Como nos indican los autores, todavía nos queda mucho por estudiar sobre este particular, pero parece que debemos fijarnos también en los pequeños detalles para aprender más sobre nuestra propia evolución. Aunque no lo crean, muchos estudios de neurobiología analizan los mecanismos subyacentes a la micción voluntaria humana, y algunos hasta exploran el papel de los baños públicos masculinos como sitios culturales, donde, además, se puede relacionar esta práctica con la expresión de la masculinidad. Sara Alvarez Solas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.
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Sorti en salles le 22 janvier 2025, Better Man, le biopic basé sur la vie de Robbie Williams questionne la célébrité en représentant l’artiste sous la forme d’un chimpanzé. Un choix apparemment étrange, qui se révèle très efficace. Je me souviens encore des sentiments mêlés qui m’habitaient, adolescent en 1997, en achetant Life Thru A Lens, mon premier album de Robbie Williams. J’hésitais, craignant qu’il soit trop « pop » pour s’intégrer dans ma modeste mais grandissante collection de CD d’artistes qui, plus tard, incarneraient la vague Britpop. Pourtant, l’irrévérence assumée de l’album, mêlée à des moments de vulnérabilité, en faisait quelque chose que je me sentais à l’aise d’intégrer à la bande-son de ma vie d’adolescent. Ces souvenirs me sont revenus en regardant Better Man (2024), le nouveau biopic musical de Michael Gracey. Ce film retrace le parcours de Robbie Williams vers la gloire, tout en explorant sa quête d’authenticité et son sentiment d’inadaptation en tant qu’artiste et individu. Le chanteur-compositeur est présent tout au long du film, mais hors écran, en tant que narrateur guidant les spectateurs à travers son histoire : son enfance à Stoke-on-Trent auprès de parents divorcés, son intégration et son renvoi du groupe Take That, ses soirées débridées, sa brève idylle avec Nicole Appleton, et sa carrière solo. Le récit, parfois brutalement honnête, n’épargne personne, pas même Robbie Williams. Les thèmes principaux du film – l’insécurité, la quête d’authenticité et le désir d’acceptation – s’entrelacent tout au long du récit. Comme l’explique Robbie Williams : « Robbie est devenu un personnage, une façade derrière laquelle je pouvais me cacher. » Cette phrase offre une clé de compréhension de l’étonnant choix visuel du réalisateur : représenter Williams sous la forme d’un singe en images de synthèse. En effet, l’acteur Jonno Davies, qui interprète le rôle, apparaît sous la forme d’un chimpanzé numérique qui chante, danse et parle. Cette stylisation passe inaperçue aux yeux des autres personnages humains de Better Man. Le film ne cherche pas à adopter un ton de science-fiction comme, par exemple, dans La Planète des singes : Suprématie (2017). Et contre toute attente, c’est pour cette raison précise que le film utilise les effets numériques de manière plus subtile et efficace. Ces effets visuels rappellent au spectateur l’artificialité inhérente à l’industrie musicale et les ravages que peut provoquer une identité fabriquée – notamment chez les artistes qui n’ont que peu de contrôle sur celle-ci. Ce choix esthétique a été inspiré par la description que Williams a donnée de lui-même comme d’un « singe de spectacle ». On pourrait également y voir un clin d’œil aux articles de 2008, qui rapportaient que Williams se promenait à Los Angeles déguisé en gorille après une période de repli sur lui-même. À l’instar de ce costume ou même du groupe virtuel Gorillaz de Damon Albarn, l’avatar du chimpanzé incarne un rôle liminal : l’artiste est à la fois présent et absent. C’est un thème que le film s’efforce d’explorer à la fois dans son contenu et sa forme, souligné par la narration hors champ de l’artiste. Cette construction fragmentée et axée sur le divertissement de l’identité prolonge les thèmes explorés dans The Greatest Showman (2017), également réalisé par Gracey. Better Man, cependant, aspire (du moins dans son scénario) à un réalisme plus brut, avec un langage explicite dès les premières scènes. Ce n’est pas un film destiné aux plus jeunes fans qui ne connaissent peut-être Robbie Williams qu’à travers une autre créature animale, dans Le Tigre qui s’invita pour le thé (2019), l’adaptation de Robin Shaw où le chanteur interprète la chanson principale. Ce qui m’a particulièrement captivé dans ce film, c’est l’honnêteté et la banalité de Williams. Il ne prétend pas être exceptionnellement talentueux, mais plutôt être quelqu’un dont la célébrité initiale repose sur son personnage espiègle, souvent présenté comme un mécanisme d’adaptation face au rejet. Le film montre que son besoin d’attention résulte en partie de l’absence occasionnelle de son père, Pete Conway (interprété par Steve Pemberton), un artiste raté qui vit pour la scène sans jamais avoir percé. Le jeune singe se retrouve à méditer sur le mantra de son père : « Tu es quelqu’un ou tu n’es personne », ce qui donne lieu à des moments tendres avec sa grand-mère Betty (Alison Steadman), dépeinte comme l’une des relations les plus positives de sa jeunesse. Les images de Williams et Betty, assis ensemble sur le canapé, illuminés par la lueur de la télévision qui diffuse The Two Ronnies, apportent au film une touche de nostalgie. Mais la vénération malsaine et irréaliste qui accompagne la célébrité mondiale est également présentée comme une expérience destructrice, précédant l’addiction aux drogues et l’isolement de la star. Ces thèmes sont loin des conventions habituelles des comédies musicales. Les personnages se mettent à chanter spontanément (sur des morceaux de Take That ou de Robbie Williams), en alternance avec des scènes centrées sur des répétitions et des concerts, nous rappelant la réalité construite de la vie de pop star. La force du film réside dans sa capacité à montrer le vernis d’un succès stratosphérique qui masque l’insécurité humaine juste en dessous de la surface, incarnée par le modèle de singe inspiré à la fois des traits de Robbie Williams et de Jonno Davies. Pour moi, c’est une des meilleures raisons de le voir. Mais si vous en avez besoin d’une autre, la bande-son, avec de nombreux morceaux familiers, incluant un montage spectaculaire et énergique de Rock DJ, en est une. Allez voir Better Man et laissez-vous divertir. Daniel O'Brien ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Sorti en salles le 22 janvier 2025, Better Man, le biopic basé sur la vie de Robbie Williams questionne la célébrité en représentant l’artiste sous la forme d’un chimpanzé. Un choix apparemment étrange, qui se révèle très efficace. Je me souviens encore des sentiments mêlés qui m’habitaient, adolescent en 1997, en achetant Life Thru A Lens, mon premier album de Robbie Williams. J’hésitais, craignant qu’il soit trop « pop » pour s’intégrer dans ma modeste mais grandissante collection de CD d’artistes qui, plus tard, incarneraient la vague Britpop. Pourtant, l’irrévérence assumée de l’album, mêlée à des moments de vulnérabilité, en faisait quelque chose que je me sentais à l’aise d’intégrer à la bande-son de ma vie d’adolescent. Ces souvenirs me sont revenus en regardant Better Man (2024), le nouveau biopic musical de Michael Gracey. Ce film retrace le parcours de Robbie Williams vers la gloire, tout en explorant sa quête d’authenticité et son sentiment d’inadaptation en tant qu’artiste et individu. Le chanteur-compositeur est présent tout au long du film, mais hors écran, en tant que narrateur guidant les spectateurs à travers son histoire : son enfance à Stoke-on-Trent auprès de parents divorcés, son intégration et son renvoi du groupe Take That, ses soirées débridées, sa brève idylle avec Nicole Appleton, et sa carrière solo. Le récit, parfois brutalement honnête, n’épargne personne, pas même Robbie Williams. Les thèmes principaux du film – l’insécurité, la quête d’authenticité et le désir d’acceptation – s’entrelacent tout au long du récit. Comme l’explique Robbie Williams : « Robbie est devenu un personnage, une façade derrière laquelle je pouvais me cacher. » Cette phrase offre une clé de compréhension de l’étonnant choix visuel du réalisateur : représenter Williams sous la forme d’un singe en images de synthèse. En effet, l’acteur Jonno Davies, qui interprète le rôle, apparaît sous la forme d’un chimpanzé numérique qui chante, danse et parle. Cette stylisation passe inaperçue aux yeux des autres personnages humains de Better Man. Le film ne cherche pas à adopter un ton de science-fiction comme, par exemple, dans La Planète des singes : Suprématie (2017). Et contre toute attente, c’est pour cette raison précise que le film utilise les effets numériques de manière plus subtile et efficace. Ces effets visuels rappellent au spectateur l’artificialité inhérente à l’industrie musicale et les ravages que peut provoquer une identité fabriquée – notamment chez les artistes qui n’ont que peu de contrôle sur celle-ci. Ce choix esthétique a été inspiré par la description que Williams a donnée de lui-même comme d’un « singe de spectacle ». On pourrait également y voir un clin d’œil aux articles de 2008, qui rapportaient que Williams se promenait à Los Angeles déguisé en gorille après une période de repli sur lui-même. À l’instar de ce costume ou même du groupe virtuel Gorillaz de Damon Albarn, l’avatar du chimpanzé incarne un rôle liminal : l’artiste est à la fois présent et absent. C’est un thème que le film s’efforce d’explorer à la fois dans son contenu et sa forme, souligné par la narration hors champ de l’artiste. Cette construction fragmentée et axée sur le divertissement de l’identité prolonge les thèmes explorés dans The Greatest Showman (2017), également réalisé par Gracey. Better Man, cependant, aspire (du moins dans son scénario) à un réalisme plus brut, avec un langage explicite dès les premières scènes. Ce n’est pas un film destiné aux plus jeunes fans qui ne connaissent peut-être Robbie Williams qu’à travers une autre créature animale, dans Le Tigre qui s’invita pour le thé (2019), l’adaptation de Robin Shaw où le chanteur interprète la chanson principale. Ce qui m’a particulièrement captivé dans ce film, c’est l’honnêteté et la banalité de Williams. Il ne prétend pas être exceptionnellement talentueux, mais plutôt être quelqu’un dont la célébrité initiale repose sur son personnage espiègle, souvent présenté comme un mécanisme d’adaptation face au rejet. Le film montre que son besoin d’attention résulte en partie de l’absence occasionnelle de son père, Pete Conway (interprété par Steve Pemberton), un artiste raté qui vit pour la scène sans jamais avoir percé. Le jeune singe se retrouve à méditer sur le mantra de son père : « Tu es quelqu’un ou tu n’es personne », ce qui donne lieu à des moments tendres avec sa grand-mère Betty (Alison Steadman), dépeinte comme l’une des relations les plus positives de sa jeunesse. Les images de Williams et Betty, assis ensemble sur le canapé, illuminés par la lueur de la télévision qui diffuse The Two Ronnies, apportent au film une touche de nostalgie. Mais la vénération malsaine et irréaliste qui accompagne la célébrité mondiale est également présentée comme une expérience destructrice, précédant l’addiction aux drogues et l’isolement de la star. Ces thèmes sont loin des conventions habituelles des comédies musicales. Les personnages se mettent à chanter spontanément (sur des morceaux de Take That ou de Robbie Williams), en alternance avec des scènes centrées sur des répétitions et des concerts, nous rappelant la réalité construite de la vie de pop star. La force du film réside dans sa capacité à montrer le vernis d’un succès stratosphérique qui masque l’insécurité humaine juste en dessous de la surface, incarnée par le modèle de singe inspiré à la fois des traits de Robbie Williams et de Jonno Davies. Pour moi, c’est une des meilleures raisons de le voir. Mais si vous en avez besoin d’une autre, la bande-son, avec de nombreux morceaux familiers, incluant un montage spectaculaire et énergique de Rock DJ, en est une. Allez voir Better Man et laissez-vous divertir. Daniel O'Brien ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
32 minutes
Ao tomar posse nesta segunda-feira (20) como presidente dos Estados Unidos, uma das primeiras medidas prometidas por Donald Trump será combater o problema da imigração ilegal no país. O novo governo prepara operações em larga escala para prender imigrantes irregulares já a partir da próxima terça-feira (21). A RFI esteve na fronteira com o México, onde a população de ambos os lados se questiona sobre o impacto na nova gestão de Trump.
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Ao tomar posse nesta segunda-feira (20) como presidente dos Estados Unidos, uma das primeiras medidas prometidas por Donald Trump será combater o problema da imigração ilegal no país. O novo governo prepara operações em larga escala para prender imigrantes irregulares já a partir da próxima terça-feira (21). A RFI esteve na fronteira com o México, onde a população de ambos os lados se questiona sobre o impacto na nova gestão de Trump.
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The inauguration ceremony will be a scaled-down event due to frigid weather, with about 600 people witnessing the change of power inside the Capitol instead of the typical outdoor event where 250,000 people had secured tickets.
The inauguration ceremony will be a scaled-down event due to frigid weather, with about 600 people witnessing the change of power inside the Capitol instead of the typical outdoor event where 250,000 people had secured tickets.
33 minutes
Tri fushat e veçanta ku do të testohet marrëdhënia transatlantike Uashington-Bruksel.
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The inauguration ceremony will be a scaled-down event due to frigid weather, with about 600 people witnessing the change of power inside the Capitol instead of the typical outdoor event where 250,000 people had secured tickets.
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34 minutes
ອາຊະຍາກຳທາງໄຊເບີ ທີ່ຮູ້ຈັກກັນຄື “ການຈັບກຸມທາງດິດຈິໂຕລ ຫຼື digital arrest” -- ບ່ອນທີ່ພວກຫຼອກລວງປອມໂຕທາງອອນໄລນ໌ ເປັນເຈົ້າໜ້າທີ່ບັງຄັບໃຊ້ກົດໝາຍ ແລະສັ່ງໃຫ້ພວກຄົນໂອນເງິນຈຳນວນຫຼາຍໄປໃຫ້ -- ໄດ້ກາຍມາເປັນບັນຫາທີ່ແຜ່ຫຼາຍ ຈຶ່ງເຮັດໃຫ້ນາຍົກລັດຖະມົນຕີ ນາເຣນດຣາ ໂມດີ ໄດ້ອອກແຈ້ງເຕືອນຫຼາຍຄັ້ງ
34 minutes
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34 minutes
Извршниот директор на кинеската компанија Бајтденс (ByteDance) која е сопственик на социјалната платформа ТикТок. Шоу Чу потврди дека ќе присуствува на инаугурацијата на американскиот претседател Доналд Трамп. Оваа потврда доаѓа по еден ден откако викендов неколку часа беше згаснаа неколку часа апликацијата на ТикТок за американскиот пазар непосредно пред федералната забрана да стапи на сила на 19 јануари. Компанијата објави дека „ТикТок се враќа во САД!“ преку известување до своите...
Извршниот директор на кинеската компанија Бајтденс (ByteDance) која е сопственик на социјалната платформа ТикТок. Шоу Чу потврди дека ќе присуствува на инаугурацијата на американскиот претседател Доналд Трамп. Оваа потврда доаѓа по еден ден откако викендов неколку часа беше згаснаа неколку часа апликацијата на ТикТок за американскиот пазар непосредно пред федералната забрана да стапи на сила на 19 јануари. Компанијата објави дека „ТикТок се враќа во САД!“ преку известување до своите...
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The fate of postpartum Medicaid expansion, a bipartisan effort in the Wisconsin Legislature, yet again falls in the hands of Assembly Speaker Robin Vos, who said it’s “unlikely” his chamber will get to vote on it. Republicans and Democrats agree on postpartum Medicaid expansion — Robin Vos says it’s unlikely is a post from Wisconsin Watch, a non-profit investigative news site covering Wisconsin since 2009. Please consider making a contribution to support our journalism.
34 minutes
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Архивные фотографии церемоний официального вступления в должность американских президентов за последние 100 лет
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34 minutes
შეერთებული შტატების ისტორიაში პირველად, არჩეული პრეზიდენტი უცხოელ ლიდერებს ინაუგურაციის ცერემონიაზე უმასპინძლებს. არჩეულმა პრეზიდენტმა დონალდ ტრამპმა ინაუგურაციაზე ჩინეთის პრეზიდენტი სი ძინპინი და კონსერვატორი მსოფლიო ლიდერები, მათ შორის არგენტინის პრეზიდენტი ხავიერ მილეი და იტალიის პრემიერ-მინისტრი ჯორჯია მელონი, მიიწვია. სი ძინპინმა თავის წარმომადგენლად ვაშინგტონში ვიცე-პრეზიდენტი გააგზავნა. ამ დრომდე არცერთი ქვეყნის ლიდერი ვაშინგტონში ინაუგურაციაზე ოფიციალური ვიზიტით არ ჩასულა....
შეერთებული შტატების ისტორიაში პირველად, არჩეული პრეზიდენტი უცხოელ ლიდერებს ინაუგურაციის ცერემონიაზე უმასპინძლებს. არჩეულმა პრეზიდენტმა დონალდ ტრამპმა ინაუგურაციაზე ჩინეთის პრეზიდენტი სი ძინპინი და კონსერვატორი მსოფლიო ლიდერები, მათ შორის არგენტინის პრეზიდენტი ხავიერ მილეი და იტალიის პრემიერ-მინისტრი ჯორჯია მელონი, მიიწვია. სი ძინპინმა თავის წარმომადგენლად ვაშინგტონში ვიცე-პრეზიდენტი გააგზავნა. ამ დრომდე არცერთი ქვეყნის ლიდერი ვაშინგტონში ინაუგურაციაზე ოფიციალური ვიზიტით არ ჩასულა....
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Kürzlich haben FPÖ und ÖVP die ersten Ergebnisse aus den Koalitionsverhandlungen präsentiert. Für die Budgetsanierung wollen Blau-Schwarz höhere Steuern, Abschaffung der Bildungskarenz & weniger Klimaförderungen. Allerdings fehlen im Kürzungsplan der Verhandler 270 Millionen Euro. Pensionist:innen sollen möglicherweise dieses Budgetloch stopfen – und zwar in Form einer Erhöhung ihrer Krankenkassenbeiträge. Die ohnehin schon hohen Beiträge von […] Der Beitrag Pensionisten sollen Budgetloch stopfen: FPÖ-ÖVP könnten Krankenkassenbeiträge um 270 Millionen Euro erhöhen erschien zuerst auf Kontrast.at.
Kürzlich haben FPÖ und ÖVP die ersten Ergebnisse aus den Koalitionsverhandlungen präsentiert. Für die Budgetsanierung wollen Blau-Schwarz höhere Steuern, Abschaffung der Bildungskarenz & weniger Klimaförderungen. Allerdings fehlen im Kürzungsplan der Verhandler 270 Millionen Euro. Pensionist:innen sollen möglicherweise dieses Budgetloch stopfen – und zwar in Form einer Erhöhung ihrer Krankenkassenbeiträge. Die ohnehin schon hohen Beiträge von […] Der Beitrag Pensionisten sollen Budgetloch stopfen: FPÖ-ÖVP könnten Krankenkassenbeiträge um 270 Millionen Euro erhöhen erschien zuerst auf Kontrast.at.
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El Gobierno municipal acusa a Barcelona en Comú de inflexibles y de echar a perder un acuerdo que contaba con el sí de ERC Collboni aprueba su plan fiscal tras pactar con los Comuns el cierre de dos terminales de cruceros El teniente de alcaldía de Economía, Hacienda, Promoción Económica y Turismo, Jordi Valls, ha anunciado la prórroga en una comparecencia llega de reproches hacia los Comuns. “Es incomprensible querer enrocarse en exigencias inamovibles”, les ha espetado, además de acusarles de predicar “acuerdos de izquierdas” sin hacerlos posibles. Valls, que presentó recientemente unos presupuestos para 2025 que contaban con un crecimiento del 1,2%, ha defendido que el PSC cedió en distintas de las demandas tanto de ERC como de los Comuns. Además, ha recordado que a finales de 2024 lograron pactar con ambos unas ordenanzas fiscales que incluían contrapartidas hacia los de Sanz, como la reducción de cruceros o la regulación para limitar los alojamientos temporales en la ciudad. De esta forma, por segundo año consecutivo Collboni se queda sin poder pactar los presupuestos. Pero a diferencia del año pasado, que optó por sacarlos adelante a través de una cuestión de confianza, esta vez ha optado por la prórroga (un alcalde solo puede someterse a dos cuestiones de confianza durante un mandato y nunca en el último año). A pesar de que los Comuns aseguraban este lunes que todavía había margen para la negociación, y a falta de 48 horas de que se llevaran las cuentas a votación en la comisión de Economía, Jordi Valls ha llegado a la conclusión de que las negociaciones “no tenían recorrido” y de que alargarlas solo iba a tensionar más el debate político. Entre las exigencias de los Comuns estaban crear una funeraria pública, aumentar las peatonalizaciones o mantener la reserva del 30% de pisos sociales en las nuevas promociones. La mayoría de ellas, según el Gobierno municipal, las añadieron los Comuns a medida que avanzaban la negociación, y cuando ya habían aceptado otras medidas como las bonificaciones al transporte público o la mayor inversión en vivienda.
El Gobierno municipal acusa a Barcelona en Comú de inflexibles y de echar a perder un acuerdo que contaba con el sí de ERC Collboni aprueba su plan fiscal tras pactar con los Comuns el cierre de dos terminales de cruceros El teniente de alcaldía de Economía, Hacienda, Promoción Económica y Turismo, Jordi Valls, ha anunciado la prórroga en una comparecencia llega de reproches hacia los Comuns. “Es incomprensible querer enrocarse en exigencias inamovibles”, les ha espetado, además de acusarles de predicar “acuerdos de izquierdas” sin hacerlos posibles. Valls, que presentó recientemente unos presupuestos para 2025 que contaban con un crecimiento del 1,2%, ha defendido que el PSC cedió en distintas de las demandas tanto de ERC como de los Comuns. Además, ha recordado que a finales de 2024 lograron pactar con ambos unas ordenanzas fiscales que incluían contrapartidas hacia los de Sanz, como la reducción de cruceros o la regulación para limitar los alojamientos temporales en la ciudad. De esta forma, por segundo año consecutivo Collboni se queda sin poder pactar los presupuestos. Pero a diferencia del año pasado, que optó por sacarlos adelante a través de una cuestión de confianza, esta vez ha optado por la prórroga (un alcalde solo puede someterse a dos cuestiones de confianza durante un mandato y nunca en el último año). A pesar de que los Comuns aseguraban este lunes que todavía había margen para la negociación, y a falta de 48 horas de que se llevaran las cuentas a votación en la comisión de Economía, Jordi Valls ha llegado a la conclusión de que las negociaciones “no tenían recorrido” y de que alargarlas solo iba a tensionar más el debate político. Entre las exigencias de los Comuns estaban crear una funeraria pública, aumentar las peatonalizaciones o mantener la reserva del 30% de pisos sociales en las nuevas promociones. La mayoría de ellas, según el Gobierno municipal, las añadieron los Comuns a medida que avanzaban la negociación, y cuando ya habían aceptado otras medidas como las bonificaciones al transporte público o la mayor inversión en vivienda.
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El ejército venezolano confirmó que esta semana se ejecutarán ejercicios militares y policiales “en defensa de la paz y la democracia”, ante “amenazas” de “enemigos internos”.
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Quatro associações sócio-profissionais convocaram a partir de hoje e por tempo indeterminado, uma paralisação geral das actividades. Em causa está a falta de pagamento do chamado "décimo terceiro salário" como denunciam os professores, os enfermeiros, os profissionais de saúde, mas também motoristas e serventes, entre outros, bem como o Sindicato da função pública.
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Celebra-se a 20 de Janeiro de 2025 o 52° aniversário da morte de Amílcar Cabral, líder do movimento independentista da Guiné-Bissau e de Cabo Verde e uma das figuras revolucionárias de Africa mais conhecidas.
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據路透社報導,一位即將上任的特朗普政府官員表示,特朗普(Donald Trump)周一將發布一份廣泛的貿易備忘錄,該備忘錄不會在他上任的第一天就徵收新的關稅,而是指示聯邦機構評估美國與中國、加拿大和墨西哥的貿易關係。
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